Aller au contenu

Les Yeux de Louise

Huit interprètes :

Delphine Aranéga, Edwige Bage, Margot Châron, Carole Montilly, Virginie Picard, Frédérique Poslaniec, Alice Sibbille, Marie Strehaiano

et une metteure en scène

Martine Midoux

proposent

LES YEUX DE LOUISE

texte de Virginie Picard

Compagnies MUSICARTHEA / LA FILLE DU VENT / THEATRE TOUT TERRAIN / A TROIS BRANCHES / LA CIGALE / COLLECTIF 507

 

Samedi 5 mars à 20h30 et  Dimanche 6 mars 16h

Au théâtre de Chaoué Port Belle Eau

Saim Dursun huile sur toile.

Pièce chorale en 1 acte
Durée estimée : 1h

Les yeux de Louise

Vie rêvée de mon arrière grand-mère

Pièce chorale en un acte

C’est le printemps. Louise quitte la ferme familiale : « Viens dont là Louise. Tu vas t’en aller chez les cousins. Ici, on n’a pas de quoi, avec la vieille qui mange comme pas deux, et la p’tite qui pousse comme du liseron. Tu seras pas mal. Ils sont braves. T’auras chaud et puis à manger. On m’a dit qu’ils ont besoin de bras. T’en as deux, ils leur seront bien utiles. »

Ce monologue est porté par huit actrices dont les corps, les voix parlées et chantées se mêlent dans des échos contemporains pour donner la parole à Louise, jeune fille puis femme à la vie rurale et oubliée.

« La douleur avait été énorme mais de la souffrance non… la souffrance c’est quand tu ne sais pas où tu vas… »

Réminiscences de sa vie avant que les yeux de Louise ne se ferment.

Texte : Virginie Picard

Mise en scène : Martine Midoux

Assistant à la mise en scène : Bastien Chrétien

Lumières : Thomas Pujol

Avec : Delphine Aranéga, Edwige Bage, Margot Châron, Carole Montilly, Virginie Picard, Frédérique Poslaniec, Alice Sibbille, Marie Strehaiano.

Note d’intention de la metteure en scène
Les yeux de Louise… démultipliés par ceux de milliers d’autres femmes de par le monde.
Les yeux de Louise… démultipliés par ceux de huit actrices rencontrées, ces
deux dernières années, lors d’ateliers de recherche que je leur ai proposés autour
de « la voix dans le corps ».
La rencontre fut forte et fructueuse et imposa d’elle-même que nous partagions
un travail de création.
Je ressentis beaucoup d’émotion lorsque, lors d’un de nos ateliers, Virginie
Picard me proposa une lecture de son texte. La vie simple, déjà écrite de part sa
condition sociale, de cette jeune Louise me toucha profondément.
Aujourd’hui, notre souhait est de faire briller les yeux de Louise, monologue,

dans une choralité à huit voix.
La démarche ne sera pas celle d’un « théâtre de femmes » fait par des femmes,
mais celle d’un théâtre tout

où les émotions nous concernent tous, hommes ou femmes.

Texte parlé
Voix chantées des actrices a cappella, en solo, en duo, en tutti,
Organicité des corps, des corps architecturés, non naturalistes,
Simplicité de la mise en scène,
Le silence…
Un silence du mouvement, une suspension des regards et le silence sonore
sans lequel le son ne peut vivre, qui nous laisse le temps d’entendre
l’écho du dire ou celui qu’il y a entre les mots.
Tout sera mis au service du texte et du jeu des actrices. Le spectacle pourra vivre
en divers lieux, qu’ils soient théâtraux ou plus alternatifs, avec ou sans création
lumière.
Le destin de Louise n’est pas misérabiliste, il est celui de beaucoup d’humains,

il est pleinement assumé, en toute simplicité.
L’énergie, la joie, la douleur le constitue et sera notre guide.

 

Martine Midoux